Lamarche de la MaĂźtresse Maçonne. « Que peuvent signifier les pas de la marche de la MaĂźtresse Maçonne », est- il demandĂ© dans le livret d’instruction au 3Ăšme degrĂ©. La rĂ©ponse indiquĂ©e est : « Tandis que les pas de l'Apprenti et de la Compagnonne se font au ras du sol, ceux de la MaĂźtresse, enjambant le corps d'Hiram 🌾 “Ne pleure pas devant ma tombe” 🌾 Ne reste pas lĂ  Ă  pleurer devant ma tombe, je n’y suis pas, je n’y dors pas
 Je suis le vent qui souffle dans les arbres. Je suis le scintillement du diamant sur la neige. Je suis la lumiĂšre du soleil sur le grain mĂ»r. Je suis la douce pluie d’automne
 Quand tu t’éveilles dans le calme du matin, je suis l’envol des oiseaux silencieux qui tournoient dans le ciel
 Alors, ne reste pas lĂ  Ă  te lamenter devant ma tombe. Je n’y suis pas, je ne suis pas mort ! Pourquoi serais-je hors de ta vie simplement parce que je suis hors de ta vue ? La mort tu sais, ce n’est rien du tout. Je suis juste passĂ© de l’autre cĂŽtĂ©. Je suis moi et tu es toi. Quel que soit ce que nous Ă©tions l’un pour l’autre avant, Nous le resterons toujours. Pour parler de moi, utilise le prĂ©nom avec lequel tu m’as toujours appelĂ©. Parle de moi simplement comme tu l’as toujours fait. Ne change pas de ton, ne prends pas un air grave et triste. Ris comme avant aux blagues qu’ensemble nous apprĂ©cions tant. Joue, souris, pense Ă  moi, vis pour moi et avec moi. Laisse mon prĂ©nom ĂȘtre le chant rĂ©confortant qu’il a toujours Ă©tĂ©. Prononce-le avec simplicitĂ© et naturel, sans aucune marque de regret. La vie signifie tout ce qu’elle a toujours signifiĂ©. Tout est toujours pareil, elle continue, le fil n’est pas rompu. Qu’est-ce que la mort sinon un passage ? Relativise et laisse couler toutes les agressions de la vie, pense et parle toujours de moi autour de toi et tu verras, Tout ira bien. Tu sais, je t’entends, je ne suis pas loin, Je suis lĂ , juste de l’autre cĂŽtĂ©.❀ Mary Elizabeth Frye Morgane Le Moelle – Colore ta Vie ! 🌾 jesuis seulement passer dans la piece d'a cotĂ©. je suis moi,vous etes vous, se que j'etais pour vous ,je le suis toujours. donnez moi le nom que vous m'avez toujour donner, parler moi comme vous l'avez toujour fait, n'employer pas un ton different, ne prenez pas un air solennel ou triste, continuer a rire de se qui nous faisais rire ensemble.
24 aoĂ»t 2022 3 24 /08 /aoĂ»t /2022 1131 De Clermont-Ferrand presque Ă  Clermont-l'HĂ©rault et un peu plus en passant par la LodĂšve avec mon vĂ©lo - 2Ăšme partie en suivant le Tarn jusqu'au Rozier Jour 5 Le Bleymard – Pt de Monvert - 35km/720m+ Super petit dĂšj Ă  volontĂ© mĂȘme si on prĂ©vient les gens que ce n’est pas possible d’en faire des picnics
. HĂ©hĂ©hé  Je prends juste un Ɠuf dur et hop en avant vers le LozĂšre. J’y suis venu souvent Ă  pied lors de belles randos mais jamais avec vĂ©lo. Une premiĂšre donc. Le panneau affiche 10,950 km de montĂ©e, une pente moyenne de 4,36 % avec un passage Ă  7,9 % et un dĂ©nivelĂ© total de 466m . Une rigolage mais faut quand mĂȘme le faire. Pause Ă  la station de ski du Bleymard pour combien de temps encore oĂč les Stevensoniens dĂ©barquent en masse. Dernier passage jusqu’au col. Sur la route un oiseau vient de se faire taper par une caisse assassine. Je le ramasse et le pose dĂ©licatement dans des fougĂšres. Je saurai par la suite que c’est un Bruant Jaune.. trop triste. ArrivĂ© au col sans heurt et je regarde un long moment le paysage immense...... À perte de vue l'immensitĂ© des Causses Ă  traverser Pas un banc pour se poser, je descends jusqu’à Finiels et j’en trouve un squattĂ© par des poules de toutes les couleurs qui me font une petite place en rouspĂ©tant un peu. A peine arrivĂ©, elles se remettent Ă  dormir accablĂ©es comme moi par la chaleur. Je me demande comment les randonneurs la supportent de leur cotĂ© avec tout le barda qu’ils ont sur le dos et leurs grosses tatanes aux pieds. Au moins moi je ne porte rien. Un peu plus bas, je trouve la route que je cherchais et qui va me permettre de sillonner les flancs du LozĂšre. C’est un paysage qui me transporte par ces roches granitiques posĂ©es parfois en Ă©quilibre, ses forĂȘts de feuillus ou de pins, ses petits ruisseaux qui serpentent lentement dans la pente, ses villages de pierres et de lauzes abandonnĂ©s ou restaurĂ©s avec goĂ»t. TrĂšs vite la route se transforme en piste mais tout Ă  fait possible avec vĂ©lo bien qu’il n’ait pas l’appellation Gravel’ trĂšs Ă  la mode maintenant. Ça roule bien. Je me mets Ă  l’abri du soleil et de la chaleur dans un petit bosquet et sa petite riviĂšre. Je me suis fait littĂ©ralement jetĂ© du hameau prĂ©cĂ©dent quand j’ai voulu m’y arrĂȘter pour la pause de midi et que l’on m’a gentiment rĂ©pondu Oui, Ă  condition de ne pas laisser de saloperies ! » Saloperie toi mĂȘme que j’ai failli rĂ©pondre Ă  cette pouffiasse de premiĂšre. Mais je sais me tenir et je suis parti en la remerciant pour l’accueil. Et du coup je trouve ce petit coin de paradis loin de ces Ă©nergumĂšnes mal Ă©levĂ©s. S’ils savaient combien de fois je suis passĂ© Ă  pied ici sans rencontrer personne et sans demander la permission de m’y arrĂȘter. Des randonneurs passent sans me voir, certains nu-tĂȘtes, ce qui n’est pas raisonnable par ce cagnard et d’autres bien Ă  l’abri sous casquettes et chapeaux. Je continue la balade jusqu’à l’HĂŽpital qui fut une commanderie de Templiers il y a un certain temps et puis c’est le long du Tarn bondissant que je rejoins Pont de Montvert, une de mes Ă©tapes favorites dans ce coin gĂ©nial de LozĂšre. Pont de Montvert. J’ai rĂ©servĂ© Ă  l’Auberge des CĂ©vennes oĂč un certain Stevenson y a fait Ă©tape. Moi aussi avec mes amies Flo et Jeanne il y a une dizaine d’annĂ©es ou plus. Mais quels changements finie la petite auberge rustique avec ses tables recouvertes de nappes vichy, ses chambres sĂ©parĂ©es par des minces planches de bois et de leurs lits ressemblant plus Ă  ceux d’une riviĂšre. WC sur le palier et confort simplissime. Non, maintenant c’est une belle auberge classĂ©e 2** toute refaite et peinte Farrow and Ball if you please. DĂ©co choisie avec phrases d’écrivains Ă©crites sur les murs. Heureusement, un certain Sylvain Tesson n’a pas le droit Ă  la parole mais plutĂŽt Stevenson, LoĂŻc Perron et bien sur Nicolas Bouvier. Que du beau monde. J’ai l’honneur d’occuper la chambre de Stevenson himself avec son lit Ă  une place enfin, pas la paillasse de l’époque je pense mais oĂč Modestine ne tiendrait pas. ÉlĂ©gamment dĂ©corĂ©e, elle me replonge dans le passĂ© de cet Ă©trange voyageur. L’accueil est trĂšs sympa et l’on se sent tout de suite bien dans cette auberge du bout du monde oĂč je dĂ©guste enfin cette merveilleuse biĂšre des fameux brasseurs de la Jonte on y reviendra. Je retrouve Anne, une amie de mon asso prĂ©fĂ©rĂ©e accompagnĂ©e d’un homme charmant pour un excellent dĂźner en terrasse. C’est la mĂ©ga belle vie !!!! Ils m’invitent Ă  une fĂȘte de village Ă  Vialas Ă  20km et 350 virages qu’elle connaĂźt par cƓur le tout en 40mn. C’est la nouvelle MichĂšle Mouton et heureusement que je suis Ă  l’avant car j’aurais dĂ©gueulĂ© ce trĂšs bon repas ce qui aurait Ă©tĂ© dommage. Je sais pourquoi je n’habite pas dans le coin. CroisĂ© trois adorables marcassins et un trĂšs jeune faon qui semblait bien loin de sa mĂšre. Tout le monde indemne. La fĂȘte bat son plein et la Kro coule Ă  flots. Le groupe, un guitariste, un batteur, une bassiste vraiment bien et une chanteuse enchaĂźnent les classiques de Prince, Police, Steve Wonder, Bowie et consorts
 pas mal mĂȘme si la chanteuse trouve vite ses limites dans certains registres hauts. On repart dans l’autre sens mais sans animaux qui traversent dans la nuit. Dodo. LA CHAMBRE DE M. STEVENSON EN 2022 ET LA DECO DE L'HOTEL Jour 6 Pont de Monvert – Florac par les Bondons – 35km/600m+ Petite journĂ©e pour retrouver un autre ami de mon asso prĂ©fĂ©rĂ©e, François Ă©galement boulanger. Alors je fais un beau dĂ©tour par ce bout du Mt LozĂšre qui offre encore des paysages Ă©poustouflants comme ces fameux Bondons venus de nulle part. C’est aussi le deuxiĂšme site mĂ©galithique de France aprĂšs Carnac. Et bien c’est dans ce petit dĂ©tour » que je vais me farcir les plus durs dĂ©nivelĂ©s du voyage avec des pentes Ă  11 % non indiquĂ©es sur la carte. La vache !!!! Heureusement, cela ne dure pas trop longtemps et comme le spectacle vaut cet effort, il est vite oubliĂ©. Ces deux bosse presque parfaites peuvent faire croire Ă  une crĂ©ation artistique mais c’est bien la nature dans sa toute beautĂ© qui les a posĂ©es lĂ  et on admire
. Descente et grosse cagne, je perds 700m en arrivant Ă  Florac
. François m’attend pour le dĂ©jeuner
.repos et on s’écroule tous les deux durant deux heures . Il fallait bien ça pour se remettre d’aplomb. Je rends aussi visite Ă  des amis de longue date car Marc vivait Ă  Racoules quand j’y sĂ©journais c’est Ă  dire avant 1980. J’avais Ă©tĂ© Ă  leur mariage Ă  pied depuis AlĂšs. Ils ont toujours une petite boutique oĂč il expose ses bijoux et elle ses crĂ©ations aussi diverses que son imagination. C’est MylĂšne Micoton et Paintout...et autres folies. Ils ont toujours le sourire et c’est gĂ©nial de les voir comme ça. Le soir, anniversaire de ses amis et partie de pĂ©tanque. Mais j’ai affaire Ă  des pros dont une fille qui pointe exactement oĂč elle dĂ©cide et Ă  chaque fois. C’est pas du bol et je me prends un beau rĂąteau. Retour vers 22h00 et dodo !!!!!!!!!!!! Il a un peu plu dans la nuit et c’est une belle fraĂźcheur qui m’accueille au matin. Tant mieux. Hier en faisant quelques courses au magasin bio local, j’ai vu des lampes de chevet fabriquĂ©es sur la base de vieux tĂ©lĂ©phones Ă  touches et François m’a dit que l’artiste les exposent Ă  Ispagnac sur mon chemin et je ne manque pas de m’y arrĂȘter pour voir le travail de cette Bricologue de gĂ©nie. J’en choisis une qui sera trĂšs bien prĂšs de mon lit. Reste plus qu’à rĂ©gler le transport car impossible de l’emporter Ă  vĂ©lo
 on s’arrange. Merci Madame. Pas trop de monde ce dimanche gris et c’est tant mieux pour rouler et se rĂ©galer dans les gorges. Des petits hameaux de pierres nichĂ©s dans les falaises, Castelbouc. Petit village accessible par un Ă©lĂ©gant pont enjambant la riviĂšre, St ChĂ©ly du Tarn. Ste Enimie n’est qu’une rue Ă  souvenirs. ArrĂȘt Ă  La MalĂšne pour un picnic au bord du Tarn presque sec. Et dire qu’on y pratique le canoĂ« en temps normal. Mais qu’est qu’un temps normal aujourd’hui ? Au moment de partir, j’enfile la veste de pluie pour les quelques gouttes qui se mettent Ă  tomber mais Ă  peine quelques mĂštres faits c’est une vĂ©ritable tornade qui s’abat sur moi et me stoppe sur place. Je fais demi tour fissa pour me mettre Ă  l’abri sous un barnum du village oĂč je retrouve des motards en attente d’une accalmie. Ça dĂ©gringole sĂ©vĂšre, les rues se transforment en riviĂšres mais il en faudra certainement plus pour assouvir la terre. Puis la pluie se calme et je peux repartir. La route est jonchĂ©e de branches plus ou moins grandes arrachĂ©es par le vent. Quand elles ne sont pas trop lourdes, je les mets sur le cotĂ©. La gendarmerie est dĂ©jĂ  lĂ  pour constater. Des cailloux sont tombĂ©s des parois. Ah mais quels dĂ©gĂąts !!! Ce n’est pas fini dans la rubrique calamitĂ© ». Petite incursion en Aveyron avant d'arriver au Rozier oĂč une noria de camions de pompiers stationnent au bord de la route. J’apprends qu’ils viennent de fixer un grand feu dans le village voisin de MostuĂ©jouls. La route Ă©tait fermĂ©e et les gens viennent juste de recevoir la permission de rentrer chez eux. Tout le village en parle et il suffit de grimper au pied de la tour qui le domine pour s’apercevoir de l’étendue de l’incendie. Ça sent le cramĂ©. Mais c’est en mĂȘme temps un point de vue magnifique sur les trois causses qui se rejoignent ici MĂ©jean, Sauveterre et Noir. J’ai une chambre dans l’annexe de l’hĂŽtel et aprĂšs une biĂšre des Brasseurs je me rĂ©gale d’une excellente pizza. Repos avant la longue journĂ©e de demain. Bonuit Jour 8 Le Rozier – Meyrueis – Mt Aigoual – 44km / 1360m+ En quittant Le Rozier, on suit les gorges de la Jonte jusqu’à Meyrueis et si celles ci sont moins connues que celles du Tarn, c’est certainement parce qu’on n’ y pratique pas le canoĂ« mais elles sont aussi spectaculaires. Les falaises qui la bordent sont les nichoirs des emblĂ©matiques Vautours et accueillent des rochers aux noms prestigieux tels les Vases de SĂšvres ou de Chine, gros blocs posĂ©s dans le vide. Le Roc de Bordeaux domine la vallĂ©e de toute sa masse. Sans parler des innombrables grottes comme celle de Dargilan sur le Causse Noir ou l’Aven Armand sur le Causse MĂ©jean. Y’a de quoi s’occuper. Un paysage unique que les yeux ne finissent pas d’observer pendant le voyage tranquille avec vĂ©lo. Meyrueis m’accueille sur des airs de Johnny et autres chanteurs populaires. C’est jour de brocante et une autre de mes Ă©tapes prĂ©fĂ©rĂ©e. Je picnic au bord du BĂ©thuzon qui fait Ă  peine glouglou. Je me suis offert un Far CĂ©venol Ă  base de chĂątaignes forcĂ©ment qui va me rĂ©galer les papilles au dessert. Maintenant c’est le plat de rĂ©sistance dans la montĂ©e jusqu’à l’Aigoual. Il me reste 25km et 850m de dĂ©nivelĂ©. Ça va le faire ! Je m’arrĂȘte Ă  GatuziĂšres chez les Brasseurs de la Jonte pour demander s’ils n’auraient pas quelconque boisson sans houblon, genre de l’eau
 Ah ben bien sur !! Et ça va bien m’aider pour terminer la grimpette. Trois heures pour atteindre le sommet de cette montagne bien connue comme limite de partage des eaux entre Atlantique et MĂ©diterranĂ©e. Il fait grand beau et malgrĂ© la brume de chaleur, je peux contempler le panorama incroyable qui m’est offert !!!! Je ne me lasserai jamais de voir ces paysages sublimes des Causses. J’y suis venu une fois en hiver et j’ai pu admirer un panorama qui allait du Mt Blanc Ă  la chaĂźne des PyrĂ©nĂ©es sans oublier toute celle des Puys. Tout ceux qui avaient fait l’effort de venir ce jour ont Ă©tĂ© bien rĂ©compensĂ©s. Des Oh !!! et des Ah !!! en pagaille. AprĂšs une douche revigorante et une bonne sieste, c’est l’heure de la gorgĂ©e de houblon et la biĂšre Black Star du Vigan fait le job parfaitement. La terrasse est bondĂ©e mais elle va se vider peu Ă  peu avec l’heure qui avance. La table d’orientation Ă©crit SĂšte de la vieille maniĂšre, preuve qu’elle ne date pas d’hier CETTE. Pendant le repas je dors au gĂźte au sommet tout le monde se rue dehors pour voir le splendide coucher de soleil. Ooooooh ! Au petit dĂšj, le serveur du matin m’assomme avec une musique vraiment insupportable. Difficile de lui dire de la fermer et je me rĂ©fugie en terrasse oĂč le spectacle est encore sensationnel. Les Causses se rĂ©veillent sous la chaleur du soleil naissant. Je vais avoir du mal Ă  quitter ce lieu et pourtant je le quitte. Descente douce jusqu’à L’Esperou oĂč je fais quelques courses pour mes hĂŽtes de ce soir PĂ©lardons et BiĂšre de la Jonte, y’a pas mieux dans le coin. Une boutiques de Producteurs’ propose des produits hors de prix et je me contente seulement d’un autocollant du Parc des CĂ©vennes que ces radins vendent 1,50€. Ya pas de petit profit ! Pause Ă  Dourbies oĂč je suis aussi venu en rando ou mĂȘme Ă  moto mais la boutiques des Producteurs’ propose des produits hors de pris et je me content Rien n’a changĂ© et surtout pas la cathĂ©drale prĂ©tentieuse pour une village 100 habitants, juste lĂ  pour faire la nique aux protestants locaux. Le catholicisme s’affiche lourdement. Les poubelles dĂ©bordent mais n’intĂ©ressent visiblement pas les agents communaux occupĂ©s Ă  ranger tables et bancs des agapes passĂ©es. La descente continue dans un paysage aride SĂ©rie de petits cols pour atteindre St Jean de Patrick » Bruel et son beau pont du 13° qui enjambe la Dourbie. Picnic et petite sieste dans un parc Ă  l’ombre. Je suis descendu de 1000m et la chaleur est dĂ©jĂ  Ă©crasante. Deux messieurs sur un banc et leurs boules de pĂ©tanque Ă  la main attendent des copains pour commencer la partie. Comme l’un deux a un vĂ©lo elec Gas-Gas, je lui demande s’il sait qu’ils font aussi des motos. La papy est tout Ă  fait au courant et me parle illico des courses de MotoGP oĂč la marque est engagĂ©e et de son passĂ© de pilote de course. Il me dit avoir pilotĂ© une MV500 et participĂ© Ă  une Ă©preuve oĂč M. Agostini Ă©tait prĂ©sent. Pas mal comme CV et chapeau bas ! 250m Ă  gravir sous la cagne pour arriver Ă  SaucliĂšres oĂč des gens m’attendent. Belle Ă©tape chez cet ancien agent territorial de Beaucaire qui a dĂ©missionnĂ© comme beaucoup d’autres quand le FN a pris possession de la ville. On se rencontrait souvent dans le train entre Avignon et Beaucaire avec nos vĂ©los suspendus. Nous avons sympathisĂ© et il m’a dit que je serais le bienvenu si je passais dans le village oĂč il a achetĂ© cette vielle maison, ancien hĂŽtel qui a gardĂ© un charme avec son escalier en planches mal Ă©quarries et ses chambres peintes Ă  la chaux en couleur pastel. Le village se prĂ©pare Ă  la fĂȘte et comme leur maison donne directement sur la place, ils vont partir pour Ă©viter la folie locale comme le dit si bien le maire » Des gens si respectables toute l’annĂ©e qui s’enivrent au pastis durant tout un week-end, c’est un peu incomprĂ©hensible ». Mais c’est cĂ  les fĂȘtes vomitives. Jour 10 SaucliĂšres – Le Caylar – 25km / 300m+ Une Ă©tape de rien mais je veux m’arrĂȘter une nouvelle fois dans ce beau village du Larzac oĂč une cycliste m’accueille pour la nuit et puis le trajet est superbe dans cette traversĂ©e de ce plateau semi dĂ©sertique que j’affectionne aussi. AprĂšs un bon petit dĂšj je pars dans la fraĂźcheur car il a plu cette nuit. Une petite grimpette et au col de la BarriĂšre, je repasse dans le Gard. AprĂšs Homs, un panneau m’informe d’une galerie de Verre au Mas Gauzin. Petit dĂ©tour qui en vaut la peine car perdu dans ce minuscule hameau, je peux admirer le travail d’un grand verrier qui s’appelle Xavier CarrĂšre, le dompteur de verre comme on le nomme. Tout un programme ! Heureusement que je suis Ă  vĂ©lo car j’aurais pu partir avec une de ses piĂšces exposĂ©es mais il aurait tout de mĂȘme fallu que je casse ma tirelire. Long moment Ă  discuter avec la dame de la galerie
 et des gens du village. A peine reparti, c’est maintenant l’HĂ©rault qui m’accueille au bout de quelques kilomĂštres. Quel voyage ! Au Cros, on se croirait revenu cinquante ans en arriĂšre avec cette belle R8 Major stationnĂ©e au milieu du village. Brigitte est une cycliste hors norme qui a fait du vĂ©lo une philosophie de vie comme voyager Ă  travers le pays avec le vieux vĂ©lo de sa mĂšre, visiter la Birmanie ou le Chili avec l’avion tout de mĂȘme ou l’Écosse sous la pluie. Elle avoue mĂȘme en faire trop. Je ne savais pas que ce concept pouvait exister dans la pratique du vĂ©lo. Elle m’accueille dans sa belle et grande maison oĂč plein de dĂ©tails rappellent ses voyages et ses chinages. On est tout de suite bien. Elle invite les Martins pour le repas du soir et nous voilĂ  tous rĂ©unis autour d’un beau repas partagĂ© . Quand il y en pour deux il y en a pour six. Pour preuve. Ciel gris et belle fraĂźcheur le matin et aprĂšs un somptueux petit dĂ©j je peux filer pour la presque derniĂšre journĂ©e et rallier LodĂšve oĂč d’autres amis m’attendent. Il faut passer par Les Rives et puis, par une merveilleuse route qui sillonne ce Causse descendre juste aprĂšs un temple Bouddhiste oĂč les gens se pressent pour trouver une sĂ©rĂ©nitĂ© disparue ou en sommeil le parking est bondĂ© par une autre belle route avec le lac de Salagou en fond d’écran. LodĂšve et repos pour trois jours. Une belle et grande caravane m'attend pour ce moment de dĂ©tente avec une petite piscine pour se rafraichir...Ouahouuuuu !!!!! C’est le bonheur. Saluer ses amis aprĂšs quelques travaux en commun, des bons repas et des belles parties de Tarot et partir. Dernier jour du voyage et c’est le retour. Je choisis de passer par le lac du Salagou et par une piste que je n’avais pas osĂ© encore emprunter mais aprĂšs les options du Mt LozĂšre, je sais que je peux passer par lĂ  et puis ça Ă©vite presque tout le temps les routes trop frĂ©quentĂ©es et en plus il y a une vue imprenable sur le lac et ses collines. On n’hĂ©site pas. Avant le lac, deux cyclistes me confirment que la piste est bien roulante mĂȘme avec mes pneus fins. Eux sont Ă  VTT. Parfait. Tout se passe Ă  merveille quand une pĂ©dale casse dans une belle montĂ©e . Chiotte de crotte ! J’arrive Ă  atteindre l’Intersport de Clermont-l’HĂ©rault oĂč le gars en charge du rayon vĂ©lo me change la pĂ©dale de suite sans compter de main d’Ɠuvre. Cela fait deux fois que ces types me sortent de la mouise. Le derniĂšre fois, c’était Ă  Coutances pour un boĂźtier de pĂ©dalier Ă  changer. Merci les gars !!!! Reste plus qu’à rallier Agde par une vraiment grosse chaleur mais le plus dur est fait. Je longe un peu l’HĂ©rault quand c’est possible et dommage qu’il n’existe pas de voie verte le long de ce fleuve car cela pourrait ĂȘtre une option magnifique, la campagne environnante ne prĂ©sentant pas vraiment d’intĂ©rĂȘt particulier. Il existe d’ailleurs une ancienne voie de chemin de fer inutilisĂ©e qui pourrait vraiment faire l’affaire, la voie de chemin de faire. J’ai quand mĂȘme pris le temps de visiter PĂ©zenas, la ville de Bobby Lapointe trĂšs belle mais j’ai ratĂ© le pont Romain prĂšs de St ThibĂ©ry. Il m’aurait fallu une carte plus dĂ©taillĂ©e pour me faufiler dans ce dĂ©dale de petites routes oĂč il y a peu d’indications. Mais j’arrive Ă  bon port et je commande derechef une grande bouteille d’eau fraĂźche au cafĂ© de la gare et avec des glaçons ? » me demande le serveur ? Que oui !!!! Deux hommes assis Ă  la table d’à cotĂ© me posent trĂšs vite des questions et nous voilĂ  Ă  Ă©changer sur nos parcours de vies. Eux marins dont un heureux qui vient de vendre son voilier, l’autre de passage car le sien est amarrĂ© en Guadeloupe ; un 12m acier Ă  bouchains qu’il a construit et sur lequel il vit depuis 40 ans. Alors on discute un peu voile et voyages. J’ai toujours dans un tiroir la croisiĂšre entre La Rochelle et Les BalĂ©ares faite en 1977 ou 78 je ne sais plus vraiment. Lui est parti d’Agde vers les BalĂ©ares, Gibraltar, Tanger, Canaries, Cap Vert, BrĂ©sil et Fernando de Noronha bien sur et enfin les CaraĂŻbes. Un classique ! Le train entre en gare et je me barre...au revoir Messieurs ! Et bonjour la maison !!! Published by didier falleur - dans correspondance photos velo voyage
2>>> Ă  3 – 2,1 km Du chemin agricole Ă  la rue Fond du Moulin. Suivez donc ce chemin agricole sur une distance de 200 mĂštres, puis tournez Ă  gauche dans un chemin herbeux qui Ă©volue entre
26 mai 2008 1 26 /05 /mai /2008 1245 Voici quelques nouvelles ... J'ai le sentiment, Ă  tout instant, que Malo va surgir de sa chambre, dĂ©guisĂ© en Harry Potter ou en Dark Vador, et va me demander de l'aider Ă  trier les piĂšces d'un puzzle. tri des cĂŽtĂ©s, des couleurs Lorsque je dis "Ă  table", j'attends Ă  voir mes deux trĂ©sors se prĂ©cipiter dans la cuisine pour s'installer. Puis le dĂ©sespoir envahi la maison. Anna essaie de rĂ©conforter sa maman, mais rien y fait ... Victor Hugo a Ă©crit le 4 septembre 1852, soit 9 ans jour pour jour, aprĂšs le dĂ©part accidentel de sa fille LĂ©opoldine "Il me semblait que tout n'Ă©tait qu'un affreux rĂȘve, Qu'elle ne pouvait pas m'avoir ainsi quittĂ©, Que je l'entendais rire en la chambre Ă  cĂŽtĂ©, Que c'Ă©tait impossible enfin qu'elle fĂ»t morte, Et que j'allais la voir entrer par cette porte! Oh! que de fois j'ai dit silence ! elle a parlĂ© ! Tenez ! Voici le bruit de sa main sur la clĂ© ! Attendez ! elle vient ! laissez-moi que j'Ă©coute ! Car elle est quelque part dans la maison sans doute ! "JC a repris son travail lundi dernier, Anna n'a jamais arrĂȘtĂ© l'Ă©cole pendant ces moments douloureux et a tenu Ă  "continuer Ă  vivre normalement". Il semblerait que l'Ă©cole lui fasse un bien fou. Etre une enfant insouciante et pleine de vie comme les autres pendant l'espace de quelques heures. Quant Ă  moi, j'ai aussi dĂ©cidĂ© de reprendre le travail le plus vite possible soit lundi prochain. Je sais que ça va ĂȘtre trĂšs trĂšs difficile, mais si je ne reprends pas maintenant, je vais m'engouffrer dans un dĂ©sespoir et une angoisse qui ne me permettront pas de reprendre le boulot avant trĂšs longtemps. Je tenais Ă  remercier toutes les personnes qui se sont jointes Ă  nous pendant la marche des plaquettes. C'Ă©tait dur, Ă©videmment, mais on l'a fait pour Malo, BĂ©rĂ©nice, et tous les autres enfants partis trop tĂŽt ou encore dans la galĂšre de la maladie. Un site a mis Ă  disposition des photos magnifiques de la marche, et "notre groupe" est reconnaissable puisqu'Anna a Ă©crit sur nos tee-shirts MALO. Il y a de trĂšs belles photos de ma princesse, qui est passĂ©e sur plusieurs Ă©paules, avec Ă  la main une Ă©chelle de ballons ... voici le site Enfin, comme la lecture fait partie de moi, ce n'est pas un scoop c'est pas pour rien que Malo avalait tant de cabanes magiques et autres bouquins en tout genre j'ai dĂ©cidĂ© de vous dire mes lectures depuis le dĂ©part de Malo. Pas toujours, voire pas du tout joyeuses mais je sais qu'il y a des parents dĂ©senfantĂ©s comme nous qui viennent sur ce site et Ă  qui ça peut faire du bien ... Alors voilĂ  - Laure Adler "A ce soir" RĂ©cit du dĂ©part du petit RĂ©mi 9 mois, fils de l'auteur, parti il y a 17 ans. L'idĂ©e que le temps n'efface rien , Ă©crit d'une maniĂšre trĂšs sobre. Un peu loin nĂ©anmoins de notre univers, de ce que nous avons vĂ©cu. - Paul Vacca "La petite cloche au son grĂȘle" C'est un roman, un petit bijou, un hymne au bonheur de lire. C'est aussi l'amour d'une mĂšre et d'un fils. Et puis, en fil conducteur, il y a Marcel Proust ... - Harlan Coben "Innocent" AprĂšs de maintes tentatives, je n'ai pas franchi la 40Ăšme page. Non pas qu'il ne soit pas bien, mais c'est un polar, Ă  10 000 lieues de mon univers actuel. A retenter dans quelques annĂ©es .... - Catherine Loedec-Jorg "Falikou" C'est un conte sous forme de BD destinĂ©e aux enfants pour leur expliquer "l'autre chemin ...". Il a Ă©tĂ© Ă©crit par une maman qui a perdu son fils. On m'a conseillĂ© ce livre en septembre dernier. Je l'ai achetĂ©, je l'ai lu, j'ai pleurĂ©. Et puis je l'ai refermĂ©, de toute façon c'est bien connu, le malheur n'arrive qu'aux autres et nous nous n'Ă©tions pas concernĂ© par cette histoire. J'ai rangĂ© ce livre pour que les enfants ne le lisent pas. Je l'ai oubliĂ©. Avant le dĂ©part de Malo, l'une des cadres de St Louis m'a conseillĂ© ce livre. Pas la force, pas l'envie de le lire Ă  Malo ... et puis Malo est parti, je l'ai relu et de nouveau pleurĂ©, mais cette fois de ma faiblesse de n'avoir pas rĂ©ussi Ă  lui lire. Anna l'a lu. Je l'ai vu cogiter ensuite ... PrĂ©sentation de l'Ă©diteur Si Le Petit Prince s'Ă©tait arrĂȘtĂ© sur la planĂšte "hĂŽpital", et m'avait demandĂ© "Dessine-moi un soignant", j'aurais pu dessiner quelqu'un en blouse blanche avec sa panoplie d'accessoires dans les mains ou dans les poches, car soigner c'est bien sĂ»r faire des soins, rĂ©aliser des examens, donner des mĂ©dicaments... mais comment reprĂ©senter le "prendre soin", qui nous conduit parfois Ă  accompagner un enfant sur un chemin difficile, Ă  rĂ©pondre Ă  ses questions sans lui faire peur, mais aussi sans lui mentir... Si Le Petit Prince venait aujourd'hui, je pourrais lui lire Falikou, conte Ă©crit par une mĂšre Ă  son fils, et je pense qu'il me poserait alors bien d'autres questions...- Philippe Forest "L'enfant Ă©ternel" OUUUUU. Comment dire ? un livre qui remue, magnifiquement Ă©crit. Le parcours d'une petite fille dans la maladie, vu par le pĂšre et auteur du livre. J'ai trouvĂ© certaines descriptions un peu "trop longues" mais l'ensemble est d'une cohĂ©rence et d'un rĂ©alisme oĂč j'ai pu malheureusement me retrouver parfois ... Je commence ce soir "Adrien hors du silence" de Claude Couderc. Published by Sandrine - dans L'aprĂšs ....
Pourquoiserais-je hors de vos pensées, simplement parce que je suis hors de votre vue ? Je ne suis pas loin, juste de l'autre cÎté du chemin. Canon Henry Scott-Holland (1847-1918), traduction d'un extrait de "The King of Terrors", sermon sur la mort 1910 . Quelquefois attribué à Charles Péguy, d'aprÚs un texte de Saint Augustin
Pensez Ă  conserver la source de votre texte et merci de donner la rĂ©fĂ©rence de notre site web aux personnes que vous connaissez. Je suis simplement passĂ© dans la piĂšce Ă  cĂŽtĂ©. Je suis moi, tu es toi. Ce que nous Ă©tions l’un pour l’autre, nous le sommes toujours. Donne-moi le nom que tu m’as toujours donnĂ©. Parle-moi comme tu l’as toujours fait. N’emploie pas de ton diffĂ©rent, ne prends pas un air solennel ou triste. Continue Ă  rire de ce qui nous faisait rire ensemble. Prie, souris, pense Ă  moi, prie pour moi. Que mon nom soit toujours prononcĂ© Ă  la maison comme il l’a toujours Ă©tĂ©. Sans emphase d’aucune sorte, sans trace d’ombre. La vie signifie ce qu’elle a toujours signifiĂ©. Elle est ce qu’elle a toujours Ă©tĂ©. Le fil n’est pas coupĂ©. Pourquoi serais-je hors de ta pensĂ©e Simplement parce que je suis hors de ta vue ? Je t’attends. Je ne suis pas loin, juste de l’autre cĂŽtĂ© du chemin. Tu vois, tout est bien.
tun'es pas loin juste de l'autre cotĂ© . La mort n'est rien Saint Augustin/Charles Peguy Moments de vie La mort n'est rien La mort n'est rien,je suis seulement passĂ©, dans la piĂšce Ă  cĂŽtĂ©. Je suis moi. Vous ĂȘtes vous.Ce que j'Ă©tais pour vous, je le suis toujours. Donnez-moi le nom que vous m'avez toujours donnĂ©,parlez-moi comme vous l'avez toujours fait.N'employez pas un ton
"La mort n'est rien. Je suis seulement passĂ© dans la piĂšce Ă  suis moi, vous ĂȘtes vous. Ce que nous Ă©tions les uns pour les autres, nous le sommes le nom que vous m'avez toujours donnĂ©. Parlez de moi comme vous l'avez toujours pas un ton diffĂ©rent, ne prenez pas un air solennel et Ă  rire de ce qui nous faisait rire mon nom soit prononcĂ© comme il l'a toujours Ă©tĂ©, sans emphase d'aucune sorte, sans une trace d' vie signifie tout ce qu'elle a toujours est ce qu'elle a toujours Ă©tĂ©. Le fil n'est pas coupĂ©. Pourquoi serais-je hors de votre pensĂ©e simplement parce que je suis hors de votre vue ?Je vous attends. Je ne suis pas loin, juste de l'autre cĂŽtĂ© du voyez, tout est bien." Chanoine Canon Henry Scott-Holland 1847-1918 Un grand homme est parti ce matin. Infinie tristesse...

Jen’irai pas plus loin, au delĂ , il n'y a que les gouffres. Sur le chemin du retour, nous continuerons la conversation, les sujets ne manquent pas. Plus tard, sur l’autre rive, nous nous verrons peut-ĂȘtre, un jour, dĂ©couvrant nos visages, Ă©tonnĂ©s, et nous reparlerons de cette aventure. Quand nous serons prĂȘts Ă  accepter nos

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je suis juste de l autre cote du chemin